Armandine Penna
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Journalisme

Rédactrice diplômée et photojounaliste formée sur le terrain, je suis  une spécialiste des questions sociales. J’ai consolidé mon expertise sur tout ce qui concerne l’accompagnement des publics dits “vulnérables”. Je m’intéresse aux personnes en situation d’exclusion, de précarité, de handicap ou d’isolement vivant autour de moi. Je valorise aussi l’action de ceux qui les accompagnent, qu’ils soient des professionnels engagés ou des militants solidaires. Je vais à la rencontre des personnes dans les centres d’hébergement d’urgence, les maisons de retraite, les instituts médico-éducatifs, les quartiers périphériques ou les caravanes roms.

Je défend une posture respectueuse des personnes concernées, à l’écoute de leur consentement et de leurs ressentis. Pour moi, le métier de journaliste est avant tout un alibi pour s’ouvrir aux autres, une façon de transmettre des histoires à la fois singulières et universelles, de favoriser l’interconnaissance et le vivre ensemble.

A la plume et/ou à l’image, je réalise des reportages et des enquêtes, pour des publications lues par les professionnels du sanitaire et social mais aussi pour la presse grand public.

Deux sujets traversent mon expérience en “fils rouges”  : la filière de traite de femmes nigérianes à des fins d’exploitation sexuelle et la résorption des bidonvilles, majoritairement habités par des migrants d’Europe de l’est d’origine rom.
  Publications   (sélection)





Les femmes nigérianes prises dans la traite
Bande-dessinée - Avril 2024

Illustration : Diane Morel
Éditions du Faubourg






Infos et dossier de presse sur le site des Editions du Faubourg

Les médias, les libraires et les blogueurs en parlent (sélection BD du Monde, de Marie-Claire, de Causette, de La vie, chroniqué par Slate, L’humanité, Ouest-France, Médiacités, recommandée par Victoire Tuaillon du poadcast Les couilles sur la table, etc.)

Aveuglée par les promesses de richesse facile, Faith a promis de traviller dur pour rembourser le voyage de son Nigéria natal à l’Europe. Sans imaginer la violence de ce qui l’attendait. Lié par un pacte devant les esprits, elle se retrouve prisonnière du’n filière de prostituion. Résiliente et lumineuse malgré tout, Faith trouve la force de sortir du silence et de s’affranchir des réseaux de traite. Sur les trottoirs de Nantes , elle saisit les mains qui se tendent pour avancer vers sa libération.


“Cette obsession journalistique a commencé pour moi lorsque j’étais une jeune journaliste indépendante installée à Tanger, au bord du détroit de Gibraltar, au début des années 2000. Là-bas, je fais connaissance de jeunes Nigérianes en transit vers l’Espagne, elles me racontent leur parcours : de leur départ de la villede Benin-city dans l’état d’Edo à leurs espoirs . En 2005, grâce à une Bourse de la Fondation Lagardère (Prix spécial journaliste), je pars enquêter à la source de cette filière de trafic humain, assitant aux cérémonies “Juju” scellant le serment d’allégeance qui les lie à leur proxénète, la “madam” qui  fiance leur voyage jusqu’à l’Europe en échange de leur travail....sur les trottoirs. Lorque j’arrive à Nantes dans les années, 2010 je vois de nombreuses femmes en situation de prostituion dans ma ville, plaque-trounante de cette cilière, et je rencontre les assocations qui soutiennent leurs stratégies d’émancipation.

C’est alors que Sophie Caillat, fondatrice des éditions du Faubourg, me propose de reprendre toute mon enquête sous une forme dessinée et fictionnelle, pour raconter le parcours d’une femme entremêlant toutes les histoires des femmes que j’ai croisées au cours de ma vie de journaliste.”


Cette fiction basée sur des faits réels rend grâce au courage de Faith et à ses sœurs de lutte.









Les habitants des bidonvilles
Enquêtes et témoignages - 2010-2024

Depuis mon arrivée dans l’agglomération nantaise en 2010, je fréquente les habitants précaires des terrains “illégaux” ou d’insertion. Ces migrants d’Europe de l’est, pour la plupart d’origine roumaine et rom, vivent en caravanes non pas par habitude culturelle mais faute d’accéder à des logements. Nombre d’entre eux travaillent chez les maraichers de la région. Le territoire de Nantes a une double caractéristique : première agglomération de France en terme de nombre d’habitants en bidonville (environ 3000), c’est aussi le territoire le plus favorable à la mise en place d’une vraie politique publique de résorption des bidonvilles (collaboration préfecture, métropole, département et Directions interministéreille de l’hébergement et du logement).  Pour autant, des communes se maintiennent encore dans une politique de “la patate chaude”, les expulsions n’ont pas totalement arrêté leur cycle et les enfants sont encore nombreux à ne pas aller à l’école.

J’ai publié de nombreux articles sur la difficile insertion des habitnts des bidonvilles, essayant de démonter les préjugés culturels et de comprendre les mécanismes d’emprise qui freinent leur accompagnement social.

Mon travail photographique au long cours Ioana et la jupe rouge  doit se développer dans un nouveau chapitre en 2024, avec le retour en Roumanie pour les vacances de cette famille dont je documente la vie depuis 2019.

Je commence acuellement un travail de documentation sur le bidonville de la Prairie de Mauves, plus gros bidonville de France (près de 900 habitants) qui doit être démantelé dans les prochains mois.





Dossier dans Lien social : Résorption des bidonvilles, une volonté à consolider, 2024

Ma série photographique : Ioana et la jupe rouge, 2020

Mon film photo : Ioana et la jupe rouge, 2020


© Armandine Penna - 2024