Si j'étais...
On les appelait auparavant « mineurs isolés étrangers » (MIE) et aujourd’hui « mineurs non accompagnés » (MNA). Le nouveau sigle institutionnel n’a pas vraiment changé l’accueil que réserve la France à ces jeunes migrants débarquant sans famille. Ils sont considérés comme des étrangers plus que comme des enfants à protéger…
Sur les quelque 40 000 arrivant chaque année, seuls 42 % sont effectivement reconnus mineurs et pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (chiffres du Ministère de la justice, 2018). Pour les autres, alors relégués dans la cohorte des « Ni-ni » (ni mineurs ni majeurs) ou encore « mijeurs », commence un parcours du combattant avec l’administration française, qui fait suite à celui périlleux déjà subi pour traverser les frontières. Soutenus par des militants, ces jeunes en errance engagent des recours, défendant l’authenticité de leurs actes de naissance, et se lancent dans une course contre la montre pour entamer une formation avant d’avoir 18 ans, âge couperet pour le convoité droit au séjour.
J’ai suivi trois jeunes migrants sans famille tentant de se projeter dans l’avenir.
Du côté des « protégés » : Carmel, Congolaise de 17 ans, accueillie dans un Foyer de l’aide sociale à l’enfance ; Thierno, Guinéen de 18 ans, en logement autonome et en alternance dans la restauration. Du côté des « errants » dont la minorité n'a pas été reconnue : Aboubakari, Malien de 17 ans vivant en squat.
Leurs témoignages ont été projetés sous forme de diaporamas sonores lors de la journée régionale d’études sur les Mineurs non accompagnés, organisée par l’Uriopss (union régionales des organismes privés sanitaires et sociaux) des Pays de la Loire en mai 2016 (à visionner dans la page MULTIMEDIA).
Sur les quelque 40 000 arrivant chaque année, seuls 42 % sont effectivement reconnus mineurs et pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (chiffres du Ministère de la justice, 2018). Pour les autres, alors relégués dans la cohorte des « Ni-ni » (ni mineurs ni majeurs) ou encore « mijeurs », commence un parcours du combattant avec l’administration française, qui fait suite à celui périlleux déjà subi pour traverser les frontières. Soutenus par des militants, ces jeunes en errance engagent des recours, défendant l’authenticité de leurs actes de naissance, et se lancent dans une course contre la montre pour entamer une formation avant d’avoir 18 ans, âge couperet pour le convoité droit au séjour.
J’ai suivi trois jeunes migrants sans famille tentant de se projeter dans l’avenir.
Du côté des « protégés » : Carmel, Congolaise de 17 ans, accueillie dans un Foyer de l’aide sociale à l’enfance ; Thierno, Guinéen de 18 ans, en logement autonome et en alternance dans la restauration. Du côté des « errants » dont la minorité n'a pas été reconnue : Aboubakari, Malien de 17 ans vivant en squat.
Leurs témoignages ont été projetés sous forme de diaporamas sonores lors de la journée régionale d’études sur les Mineurs non accompagnés, organisée par l’Uriopss (union régionales des organismes privés sanitaires et sociaux) des Pays de la Loire en mai 2016 (à visionner dans la page MULTIMEDIA).

Carmel, Congolaise de 17 ans, accueillie dans un Foyer de l’aide sociale à l’enfance et en formation par alternance dans l’aide à la personne.

Thierno, Guinéen de 18 ans, en logement autonome et en alternance dans la restauration, vient d'obtenir son droit de séjour.